'Soundtrack To Your Escape' a 10 ans !!
2 ans après l'excellent 'Reroute To Remain', la formation suédoise emmenée par Björn Gelotte et Anders Fridén revenait avec un 7ième album sorti sous la houlette de Nuclear Blast avec une sonorité à l'opposé du dernier certes mais avec des titres tous plus variés les uns que les autres.
Dès l'entame du disque, "F(r)iend" nous plonge dans une atmosphère moins aérienne que 'Reroute To Remain'. On voyage dans un univers nettement plus oppressant et angoissant mais également sombre et d'une noirceur légèrement déroutante lors d'une première écoute. La puissance et la rage ressortent sur des titres assez éprouvant comme "In Search For I" et "Superhero Of The Computer Rage"
Même si cette violence est présente, le groupe sait composer des titres autant puissants que mélodiques. C'est le cas notamment sur "Dead Alone", "Like You Better Dead" ou encore "Touch Of Red" car après des couplets où l'oxygène vient à manquer, les refrains sont salvateurs et nous libèrent de ce poids devenu lourd.
Après la violence, le groupe nous surprend ensuite par des touches de mélancolies : guitares très mélodiques, voix plus claire que hurlée et refrains aussi entraînant qu'entêtant. Les exemples sont aussi nombreux : la mid-tempo "Borders Ans Shading", ou la ballade saturée "Evil In A Closet".
Après ces titres variées, l'album nous délivre encore quelques surprises. Et quelles surprises !! De vrais hits mélangeant gros riffs de guitares, samples électroniques qui restent dans la tête et refrains que l'on reprend en chœur avec Fridén : "The Quiet Place", "My Sweet Shadow" et "Dial 595-Escape".
Au niveau de la sonorité, si tout y est plus condensé et plus industriel, cela n'enlève rien à la qualité et à la diversité de l'album. En effet, avec 'Soundtrack To Your Escape', In Flames nous montre sa capacité à se balader d'un univers à un autre sans jamais se compromettre. Les riffs de guitares sont toujours très propres, la batterie martèle les rythmes avec toujours autant de précision et le petit plus, la voix de Anders Fridén oscille parfaitement entre scream, growl et chant clair.
Bref, si l'atmosphère de l'album est dérangeante au début, on se replongera facilement dans ce death-mélodique très varié et assez singulier.
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